La couleur de l’adoption

 

J’ai fait la connaissance du livre, La couleur de l’adoption par l’entremise d’une campagne de sociofinancement pour l’édition de cette publication. J’y ai participé et j’ai attendu impatiemment ma copie, car nous n’avons que très peu la chance d’entendre la voix des personnes adoptées.

Le facteur m’a livré ce livre tout neuf, il y a quelques semaines et je l’ai dévoré (au figuré!). J’avais hâte de voir si le projet serait que tout noir ou tout rose. Eh non, j’y ai trouvé aussi du gris, du violet, du turquoise… J’ai apprécié l’authenticité de ces personnes adoptées qui nous présentent l’adoption, telle qu’elle est, avec des hauts, des bas et avec parfois un trou immense dans leur vie liée à leur abandon ou à leur changement de culture.

Certaines personnes, y nomment le malaise qu’ils ont de se faire répéter qu’ils ont de la chance d’avoir été adoptés, ces affirmations les enferment dans une obligation de gratitude et une incapacité à nommer ce qui fonctionne moins bien. Je constate définitivement que les phrases creuses comportent toujours un certain degré de dangerosité surtout quand elles sont dites à répétition.

Bref, je le recommande à tous les parents qui veulent adoptés, les parents adoptants, les personnes adoptées, et tout ceux qui de proche ou de loin fréquente la réalité de l’adoption.

Une petite citation du livre que j’aime bien :

Ma mère biologique m’a fait le don de la vie et ma maman le don de sa vie.

– Sophie Doré-Côté

Une bonne lecture!

 

Pour en savoir plus, je vous invite à visiter le site de La couleur de l’adoption

Après la pluie, le beau temps

 

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La maltraitance est un sujet douloureux que certains intervenants et parents doivent aborder, car il fait partie de l’histoire de l’enfant.
 Après la pluie, le beau temps est un outil qui vous aidera à aborder le sujet de la maltraitance avec un enfant.  Ce livre est l’histoire de Petit Lapin qui est né dans une famille où la violence est présente.  Il reçoit des gifles, des pincées, des coups et se retrouve même avec une patte cassée. C’est la façon de faire au sein de cette famille.  Petit Lapin croit que c’est normal jusqu’au jour où il s’aventure en dehors de son terrier et observe une famille où jeux, taquineries et douceurs font partie de leur quotidien.  Il se fait ami avec un des enfants de cette famille et prend plaisir à le côtoyer tellement qu’il finit par ne plus retourner dans sa famille d’origine.

Bref, un petit livre essentiel pour aborder les mauvais traitements, la possibilité que les choses s’améliorent et de pouvoir faire de nouveau confiance aux gens qui nous entoure.

Chez moi, j’avais acheté un petit lapin en peluche que nous avons chouchouté et couvert de sa couverture.  Il est toujours parmi nous depuis dix ans. Une belle façon d’aborder le fait de prendre soin avec les tout-petits.

Référence du livre : Gagnon, Cécile.-Après la pluie, le beau temps, Bayard, 2004.

 

 

ELLIOT

Elliot est une merveille de petit livre magnifiquement illustré sur un sujet difficile : l’abandon et l’attachement dans le contexte d’un placement en famille d’accueil.   Le livre ne tombe pas dans le misérabilisme, mais aborde le sujet tout en douceur. L’histoire présente des parents biologiques qui ne sont pas des monstres, mais plutôt des parents avec des limites à leurs compétences parentales qui les empêchent de pouvoir s’occuper de leur enfant. Le petit Elliot l’apprend un peu à ses dépens, car il sera retiré à ses parents deux fois avant qu’un placement à long terme et une adoption ne soient prononcés. Les familles d’accueil illustrées sont différentes ce qui illustre bien l’ampleur de l’adaptation que vivent les enfants placés.

C’est un livre essentiel pour les familles d’accueil, les familles d’adoption banque-mixte, les intervenants en Centre Jeunesse et pourquoi pas pour les parents qui doivent présenter un placement volontaire ou non à leur enfant.

Chez nous, le livre fût bien accueilli. Cela nous a permis de revisiter les histoires d’adoption et les enfants ont adoré l’effet collage des images. J’ai aussi beaucoup aimé la possibilité de me procurer les personnages du livre sous forme de peluches fabriquées au Québec. Toutefois, le plus beau, c’est qu’une partie du prix de ces toutous est remis à la Fondation du Centre Jeunesse de Montréal. Chez nous, nous avons opté pour le toutou Coco d’Elliot qui est tout doux et moelleux.Coco

***Références : Julie Pearson.- Elliott, Les 400 coups, 2015.***

***Le projet complet est une collaboration entre Les p’tits mots-dits, Velvet Moustache et Les éditions les 400 coups.

LES DEUX MAMANS DE PETIROU

J’ai le plaisir de vous présenter un livre que nous utilisons chez moi ou un coup de cœur, car je crois férocement que la littérature est un essentiel dans la vie de parents pour démystifier nos petits et grands questionnements, mais aussi pour rassurer et éclairer notre marmaille.

Le livre de la semaine est : Les deux mamans de Petirou. Un mignon petit livre pour présenter l’adoption aux enfants. Il explique les différences physiques au sein d’une famille lors d’une adoption interraciale et explique en douceur l’abandon de l’enfant. J’ai aimé qu’il soit question de l’amour inconditionnel d’un parent, et ce, même si ce dernier n’a pas de lien biologique avec son enfant. En effet, adopter c’est accepter d’être parent de cœur et aimer son enfant malgré ses différences et son histoire pré-adoption. Une belle lecture toute en douceur. Peut-être lu dès deux ans.

***Références : De Monléon, Jean-Vital – Les deux mamans de Petirou, Gautier-Languereau, 2008.***

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Je vous souhaite une belle lecture à vous et je vous invite à me partager vos lectures sur le thème de l’adoption.